L’inhalation du protoxyde d’azote entraîne :
- une euphorie comparable à une ivresse, souvent accompagnée de rires incontrôlables (d’où le nom de gaz hilarant),
- des distorsions visuelles et auditives
- une sensation de dissociation
- un état de « flottement »
- une désinhibition
L’inhalation modifie la voix qui devient particulièrement grave durant quelques secondes.
Durée des effets : Les effets sont quasiment instantanés et disparaissent en 2 à 3 minutes.
Le protoxyde d’azote peut entraîner des effets indésirables qui disparaissent généralement 15 minutes après l’arrêt de l’inhalation.
Ils peuvent persister quelques heures voire quelques jours en fonction de la dose consommée.
- nausées et vomissements
- maux de tête
- crampes abdominales
- diarrhées
- somnolence et légère baisse de la vigilance dans les 30 minutes qui suivent la prise
- vertiges
- acouphènes (perceptions de bourdonnements en l’absence de bruit extérieur)
A forte dose, sa consommation peut aussi entraîner :
- une confusion, une désorientation
- des difficultés à parler et à coordonner ses mouvements
- une faiblesse musculaire
Chaque prise entraîne des risques, quelle que soit la fréquence de l’usage :
- Un risque de brûlure par le froid : Le gaz libéré est extrêmement froid. L’inhalation directement à la cartouche est à éviter absolument car elle expose à de graves risques de gelures du
nez, des lèvres et des cordes vocales.
- Un manque d’oxygène pouvant entraîner la mort : les cartouches sont très concentrées en protoxyde d’azote, et des inhalations répétées peuvent conduire à la mort par asphyxie (manque
d’oxygène).
- Un risque de perte de connaissance pouvant entrainer une chute grave (risque de fracture, de traumatismes…)
- Une perte des réflexes de la toux et de la déglutition : risque potentiellement mortel de fausse route de vomissements vers les poumons, surtout en cas de perte de connaissance
L’usage régulier peut entraîner :
- des pertes de mémoire
- des troubles de l’érection
- des troubles de l’humeur de type paranoïaque
- des hallucinations visuelles
- des troubles du rythme cardiaque
- une baisse de la tension artérielle
Ces troubles sont réversibles à l’arrêt de la consommation.
Consommer de fortes doses de protoxyde d’azote peut entraîner :
Des troubles neurologiques graves
L’usage régulier et à fortes doses provoque une carence en vitamine B12 qui peut entraîner des troubles neurologiques graves, avec des atteintes du système nerveux et de la moelle épinière.
Les troubles suivants ont notamment été rapportés :
- Une diminution des possibilités de contraction des muscles des quatre membres
- Une paralysie des membres inférieurs
- Une maladie du système nerveux
- Une inflammation de la moelle épinière (myélite) à l’origine de troubles neurologiques tels que : des fourmillements ou engourdissements des doigts et des orteils, une difficulté à
marcher due à une faiblesse des jambes et des troubles de l’équilibre, des sensations de décharges électriques dans la nuque.
Certains troubles neurologiques semblent irréversibles, malgré l’arrêt du protoxyde d’azote et le traitement par vitamine B12.
Ces troubles peuvent apparaître tardivement (jusqu’à 6 mois après l’arrêt de la consommation chronique).
Une anémie
La carence en vitamine B12 peut également provoquer une anémie qui se manifeste par :
- une fatigue chronique
- une perte de force
- une faiblesse immunitaire
Des troubles psychiques
Troubles de l’humeur, hallucinations, idées suicidaires...
Une addiction
Un surdosage peut enfin se manifeste par des troubles moteurs, des altérations de la perception, et plus rarement des convulsions.
A forte dose, le protoxyde d’azote peut être la cause d’une détresse respiratoire pouvant entraîner la mort.
dont les éléments ci-dessus sont issus.